La circulaire du 25 mars 2008, relative à l’organisation des soins palliatifs, définit clairement dans son annexe 5 les missions et obligations des associations d’accompagnement. Leurs missions, en complément de celles des professionnels de santé, s’inscrivent dans le cadre de la laïcité et de la neutralité de leurs bénévoles qui proposent présence et écoute, dans la discrétion et le respect de la personne malade et de son entourage. L’association assure le recrutement, la formation à l’accompagnement et le soutien continu des bénévoles ainsi que la coordination de l’équipe de bénévoles.
La formation proposée repose sur un travail d’introspection, de mise en perspective des points forts et des limites des futurs bénévoles face aux personnes souffrantes, dépendantes ou mourantes. Elle interroge donc le ressenti intime ainsi que les valeurs accordées à la vie et à la mort des futurs bénévoles.
Elle prend appui sur la dynamique du groupe : création de liens entre les futurs bénévoles, partage des vécus et des représentations. Elle doit permettre au futur bénévole d’appréhender la dynamique associative, les valeurs portées par l’association, les dispositions d’écoute : multiplicité des regards, respect de l’autre dans sa différence, solidarité, partage, non jugement, remise en question, respect d’un cadre d’intervention…
Elle apporte des savoirs cliniques : savoir faire et savoir être qui tendent à conduire à une posture d’accueil de l’autre dans sa singularité.
Elle apporte également des connaissances théoriques permettant au bénévole de comprendre les différentes situations de fin de vie : la maladie, le vieillissement, la souffrance, la douleur, la mort, dans leurs dimensions physique et psychique. Les spécificités de l’accompagnement des personnes présentant des troubles cognitifs ainsi que des personnes en deuil sont aussi abordées.
En pratique, le candidat effectue une demande auprès du secrétariat de l’association ou lors d’une permanence au local
Ainsi, l’association et ses bénévoles inscrivent leurs interventions dans une logique de non-abandon et de non marginalisation de la personne en souffrance, confrontée à la maladie grave, au grand âge, à la mort, au deuil et sont ainsi garants d’un lien social qui témoigne de la nécessaire solidarité humaine envers la personne malade et ses proches.
Les bénévoles qui accompagnent les personnes en fin de vie ou les personnes endeuillées bénéficient d’une formation tout au long de l’année.
La formation continue revêt des formes différentes :